Explosion de joie après l’effort !!!

 

Ça me fait plaisir d’avoir fait avec ce « FUCKING GOOD RACE .»

Moi aussi, je veux être en mesure de terminer dans les premières places au royaume du « FUCKING GOOD RUNNER » même si je suis avant tout écrivain !!!:-)

 

L’essentiel est que je sois moi-même en courant. J’ai effectivement une très grande confiance en moi-même. Je n’ai pas eu besoin de courir pour savoir que je ne suis qu’un être humain et qu’un jour je finirai en poussière. Je ne suis pas pessimiste, mais juste réaliste !!!

 

Par contre dès qu’il s’agit du sport, je mets à la poubelle toutes ces jolies mots qui ne veulent absolument rien dire et qui sont juste une excuse pour expliquer nos échecs, à savoir « la modestie » et « la fausse modestie » de beaucoup.

 

Moi, je n’en ai rien à faire de la modestie quand je cours. C’est du sport et ce n’est pas comme si je prétendais avoir trouvé le moyen de faire disparaître la misère et des maladies dans le monde.

 

J’aime ce côté où je débarque sur un parcours pour une course poursuite de folie dans une ambiance conviviale sous les  yeux du public. J’estimais que ma vitesse peut me permettre de bien m’en sortir avec un bon mental !!!

 

La seule chose que j’ai changée après les ratés aux 6h de Buc (28 mars 2010) est le départ. J’évite de ne pas partir trop vite en me concentrant sur la stratégie.

 

Ayant basculé du mauvais côté,  je prends des risques pendant la course. J’apprends à contrôler ma vitesse et j’ai à l’œil mes concurrents. Je vous rassure que c’est très amusant !!!

 

A l’approche des 24h de Villennes/Seine (22-23 mai 2010), je me détends en faisant une course d’endurance d’1h « Les Foulées du 8 mai 2010 » à Bagnolet. Cela fait plaisir de terminer 3ème !!!

Pour une fois, je vais faire un clin d’oeil à mes mauvaises langues adorées parce que c’est grâce à elles  que j’ai envie de courir pour que nous soyons morts de rire. C’est pour elles que je commence à prendre des risques parce qu’elles me lancent des défis. Je n’ai pas envie de perdre parce qu’elles vont encore se moquer de moi en disant:

« Bah alors Ronald. Tu as eu quoi comme galère aujourd’hui ? Tu as encore tout gâché avec tes improvisations ? Tu n’en as pas marre de courir et d’entrer chez toi sans rien ? A ta place, je laisserais tomber la course et je consacrerais ce temps-là à l’écriture. Ha ha ha !!! »

 

Oh moi, j’aime bien que mes mauvaises langues adorées ne me prennent pas trop au sérieux. Comment prendre au sérieux une personne qui décide d’arrêter la course juste parce que cela ne lui plaît pas ou qu’elle s’économise au maximum ?

 

Moi-même, je dis toujours en étant très réaliste :

« Je ne suis pas vraiment un coureur, mais j’essaye même si j’ai beaucoup de mal."

 

C’est justement pour cela que je ne me prends pas trop au sérieux et que je ne me fatigue pas trop. Ce n’est pas moi qui vais me défoncer pendant une course juste pour un chrono sacant que je ne peux pas lutter contre le temps qui passe.

 

Pendant cette course et surtout à la fin, j’étais content parce que mes mauvaises langues adorées ne vont pas pouvoir se moquer de moi. De l’autre côté, je suis capable de m’appliquer juste pour qu’elles me laissent en paix jusqu’à la prochaine course. Le fait de leur ramener un bon résultat, elles se moquent moins de moi et me disant :

« Nous savons bien qu’il y a que nous qui pouvons te pousser à te réveiller parce que tu sembles pas très motivé pour courir. »

 

Alors que je pensais qu’elles s’en foutaient, je me suis trompé. C’est très motivant d’entendre ces phrases à la fois vraies et puissantes :

 

« Tu cours de moins en moins, Ronald. Tu ne fais pas de vitesse et ce n’est pas qu’en marchant que tu vas réussir à faire correctement les courses…. »

 

Pour moi, c’est une chance d’avoir mes mauvaises langues adorées !!!  Grâce à elles, je ne me prends jamais trop au sérieux et surtout j’ai un regard très objectif sur la course à pied en tant que sport !!!

 

J’aime bien courir en prenant des risques, mais je ne suis pas là pour faire une chasse au chrono et encore moins épater le monde de la course à pied.

 

Je ne cours pas pour le chrono ou pour la gloire, mais bien parce que cela me permet d’être mort rire avec mes mauvaises langues adorées !!! :-)

 

Tout en courant, je n’oublie pas que mon job est avant tout d’écrire. Peu importe le résultat de mes courses, j’ai toujours une histoire à écrire pour communiquer. Courir est juste un moyen et pas une fin en soi !!! :-)

 

Bagnolet (Seine Saint-Denis- 93), samedi 8 mai 2010

 

Je n’avais jamais couru dans le 93 et c’était l’occasion d’aller découvrir ce département !!!

 

Je ne suis pas déçu du voyage parce que l’ambiance était très conviviale. Alors que j’étais là pour courir en prenant cela pour un entraînement, je me suis retrouvé à discuter avec des personnes de la politique locale. Le stade où je devais courir était visiblement menacé d’être démoli. C’est le seul stade de la ville Bagnolet.

 

J’ai signé la pétition parce que c’est important qu’il y ait un stade dans cette ville pour pouvoir détecter les futurs champions et grandes championnes de l’athlétisme !!! Les jeunes sont l’avenir de l’athlétisme en France J

 

Comme je suis arrivé vers 14h, j’ai pu assisté aux courses des jeunes. Certains sont très impressionnants. J’été particulièrement étonné par ce jeune garçon de 8 ans qui a fait les 1000m en 3’58’’. Du 15 km/h à cet âge ! C’est géant !!!

 

Il y avait aussi cette jeune fille, qui devait avoir entre 12-14 ans, qui courait avec une certaine aisance digne des grandes championnes. Sa domination sur les autres concurrentes était magnifique !!!

 

C’était aussi trop mignon de voir ces petits enfants de la maternelle qui couraient pour la première fois pour la majorité. Le but était de les apprendre que courir est avant tout un jeu !!! J

 

 

Le film de la course !!!

 

 

Toujours avec mon fidèle Camel Bag (cela fait déjà un an) et mon style « Je ne sais pas courir, mais c’est pas grave », je pète le feu et courir devient un spectacle  où j’évolue sous les yeux du public !!!

 

Même si je cours pour le plaisir, la 3ème place ne se refuse pas et je n’ai rien lâché !!! Ce n’est pas mon meilleur classement depuis que je fais du sport, mais c’est la meilleure en course à pied. De quoi être content parce que j’avais envie d’arrêter la course à pied !!! Je vais donc persévérer jusqu’en 2011…En tout cas, cela me fait trop plaisir, mais cette course de 1h était plus épuisante que le marathon de Sénart (1er mai 2010) où j’étais plus rapide avec le sourire en faisant 2 fois moins d’effort. N’est-ce pas très mystérieux ???

 

Cette course me rappelle l’époque où j’abordais la compétition avec l’ambition de terminer dans les 3 premiers. J’étais jeune et c’était vraiment une émotion très forte de finir dans les 3 premiers. Il fallait se battre en ayant de l’audace pour ne pas rentrer chez soi sans rien.

 

Faut savoir mettre de côté l’écrivain pour laisser la place au sportif le temps d’une compétition !!! J Ici, je suis au même niveau que tous les autres concurrents et il n’y a que le résultat qui compte. Je ne suis pas vraiment un coureur, mais j’essaye de m’adapter malgré mes difficultés…

 

Je ne voulais pas utiliser mon « POKER FACE » c’est-à-dire «visage impassible », mais je n’avais pas le choix parce que les 3 premières places se méritent. Je me suis retrouvé avec ce groupe de 5 coureurs qui étaient très sympa et ils ne m’ont pas fait de cadeaux pendant la course. Les mecs avaient du niveau !!!

Ici, je n’avais pas le droit de baisser ma garde. J’ai dû constamment surveiller mes concurrents pendant cette course d’endurance. Le fait que le parcours n’était pas plat, je ne pouvais pas courir en toute tranquillité. Aie !

 

Pour ces « Foulées du 8 mai 2010», les 2 concurrents devant moi ont été plus forts que moi et la vitesse m’a fait défaut. Les 2 qui étaient après moi n’ont pas lâché l’affaire ! Ici, ce n’est plus couru juste pour le plaisir et j’ai dû lutter pour cette 3ème place.

 

Arrivant vers 14h pour l’inscription, j’ai pris le temps de saluer mes concurrents et aussi pour repérer le parcours de 1,080 km. Cela va être dur avec ces relances qui cassent car le circuit n’est pas plat.

 

A 16h35, le départ de cette course d’endurance de 1h est donné. Pour ne pas partir trop vite, je me suis mis derrière, histoire de voir quels sont les concurrents qui vont être durs à battre !!!

 

Les 15 premiers minutes

 

J’ai fait le 1er tour (1,080 km) en 3’55’’. Je suis parti lentement et je me suis retrouvé à la 6ème place. Cela dit, je ne me m’inquiète pas et je pense que certains ne tiendront pas longtemps cette allure. C’était comme cela j’imaginais le déroulement de la course. C’est une course d’endurance et faut pas être trop pressé !!!

 

Au 2ème tour, j’ai clairement demandé à un concurrent s’il comptait garder cette allure jusqu’à la fin. Celui-ci me répondit oui. Puisqu’il n’arrêtait pas de me suivre de près, j’ai accéléré pour prendre de l’avance. A ce stade, je suis passé à la 5ème position

 

Du 16ème à la 30ème minute

 

Tout en restant régulier, j’ai gagné du terrain sur le 4ème. Cela m’a fait trop plaisir quand que je l’ai dépassé même si je dois avouer qu’il ne voulait pas se laisser faire !!!

 

Moi, je voulais terminer à la 3ème place en pensant à mes mauvaises langues adorées, mais je devais pour cela mettre la pression sur le concurrent qui était à la 3ème place à ce moment-là ! Celui-ci m’observant attentivement, il avait essayé de me distancer.

 

Entre nous, je ne pouvais pas refaire mon retard sur le 1er et le 2ème de la course. Eux aussi me surveillaient et voulaient augmenter l’écart. Quelle course poursuite de folie !!! :-)

 

A la 20ème minute, j’ai enfin réussi à être à la 3ème position. A partir de là, je ne devais pas faire des faux pas parce que les 2 autres qui me suivaient gardaient le rythme.

 

De la 31ème à la 50ème minute

 

Sans doute à cause de l’accumulation de la fatigue avec les entraînements et aussi ces relances, j’ai commencé à réduire la vitesse comme j’avais creusé l’écart avec le 4ème à ce moment-là de la course.

 

Comme je pouvais lire la douleur sur le visage de tous les concurrents, cela me rassurait parce que nous étions dans la même galère au bout de 45 minutes de course !!! :-)

 

J’avais des soucis au niveau du ventre avec des points de côté et l’envie d’aller aux toilettes. Cette fois, j’ai serré les dents en me disant que je ne me peux pas laisser tomber bêtement la 3ème place ! Comment vais-je pouvoir raconter ça à mes mauvaises langues adorées qui vont encore être morts de rire ?

 

En tout cas, j’ai bien compris que ce n’est pas du tout un problème de ravitaillement. Mes soucis au niveau du ventre s’expliquent juste par le fait que mon organisme n’est pas habitué à courir à cette allure.

 

 

Les 3 dernières minutes

 

 

J’étais poursuivi par le 1er et le 2ème !  Les mecs ont accéléré pour pouvoir terminer un dernier tour comme si c’était une course de vitesse. Jusqu’à la fin, j’ai dû courir !!!

 

Ne voulant pas qu’ils me rattrapent, j’ai aussi accéléré. Quand le 1h de course s’est écoulé, je me suis arrêté à 80 mètres de l’arrivée avec le 2ème. Le 1er s’est trouvé à 40 mètres derrière moi.

 

Après avoir été impitoyable pendant cette course, je suis allé remercier ces 2 concurrents en leur félicitant parce que c’était une compétition très saine et stimulante !!!

Il y avait du niveau et j’ai dû m’accrocher, c’est pour cela que ça m’a fait plaisir J

 

Avec le sourire même s’il fallait que j’aille aux toilettes, j’ai pris mes concurrents dans mes bras en leur disant :

« Cela fait plaisir de rentrer chez soi avec la satisfaction de terminer dans les 3 premiers ».

 

J’ai aussi félicité et échangé avec le 4ème sur sa stratégie. Il m’a dit qu’il aurait pu tenir encore longtemps sa vitesse et qu’il aurait refait son retard. Ha ha ha !!!

 

 

Terminer dans les 3 premiers fait du bien psychologiquement !!! Ce n’est pas la même chose ! :-)

 

Avec ce résultat, c’est normal que j’aie envie de courir même si ce n’est pas vraiment ma passion dans la mesure où je suis bien content de ne pas courir !!! D’ailleurs, je cours de moins en moins et je passe mon temps à récupérer en marchant. Cela inquiète beaucoup les personnes  qui me disent :

« Tu cours de moins en moins, Ronald. Tu ne fais pas de vitesse et ce n’est pas qu’en marchant que tu vas réussir à faire correctement les courses…. »

 

Moi, je réponds avec le sourire et en toute tranquillité :

« De toute façon, je ne suis pas vraiment un coureur et ce n’est pas mon métier ! Ha ha ha ! Je pense que j’arrêterai de courir dans 1 ou 2 ans… »

 

Tant que je cours en ayant un minimum d’amour et le goût pour le sport spectacle, c’est cela le plus important !!! :-)

 

 

A vouloir aller toujours trop vite, je continue mes aventures dans l’ultra avec les 24h de Villennes Sur Seine (22 et 23 mai) parce que le temps passe trop vite et je veux faire tout ce que je peux pendant que j'ai la chance de respirer car la vie ne tient qu'à un souffle...

 

 

C’était un entraînement sympa et une belle expérience !!! J

 

Bien à vous et à très bientôt pour la suite de mes aventures,

 

 

Ronald Tintin