Courir Ensemble Handicap International : Solidarité, Amour et Podium de Ronald Tintin (5 km) !!!

 

 

 

Dimanche 15 mai 2011 vers 9h50 du matin, Paris City

 

 

Heureux comme un Ronald Tintin dans un Paris City si magique pour mon 1er 5km, j’étais  très content d’avoir pu courir par solidarité pour les personnes handicapées…

 

A vrai dire, le chrono ne m’intéresse pas parce que ma passion reste l’analyse des relations humaines tout en prenant cela pour des aventures, mais je suis toujours super motivé dès qu’il s’agit de soutenir une bonne cause parce que je vois que je ne cours pas pour rien. J’essaye donc de faire toujours de mon mieux même si au final le résultat n’est pas super, mais l’essentiel est que je fasse cela en agissant comme un professionnel.

 

Pour ces 5 km Courir Ensemble Handicap International, je n’ai pas couru après le chrono parce que le but du sport reste de finir dans les 3 premiers. Et puis, j’étais là avant tout par solidarité et je suis resté fidèle à moi-même.

 

 

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Gloire à la course à pied solidaire

 

Moi, j’aime courir sans doute mieux que n’importe qui et je remercie ce sport qui me permet de m’impliquer sur le plan sportif et humain tout en voulant créer un beau spectacle pour les yeux. C’est cela ma vision de la course à pied et j’essaye de rester fidèle à moi-même.

 

Je peux réellement montrer ma solidarité envers les autres en courant en toute liberté et en faisant don de moi-même, je suis donc honoré…Et puis, c’est en m’engageant sur des courses solidaires que j’ai commencé à me dire en toute sérénité :

«Ce serait trop génial de courir par solidarité tout en ayant un regard tourné vers le haut du classement. Quand tu prends le départ d’une course, c’est pour aller chercher un bon résultat en essayant de créer du spectacle et en étant super content d’être là… »

 

I love « COURIR ENSEMBLE HANDICAP INTERNATIONAL ».

It is so nice to run together

Running makes people beautiful, nice, intelligent, cool…

 

Oui, j’ai adoré courir par solidarité pour les personnes handicapées et bravo à tous pour cette superbe journée inoubliable :-)

 

Bien sûr ce n’est qu’une course et ce n’est pas comme si j’avais trouvé le moyen d’arrêter la misère dans le monde, mais bon cela me fait trop plaisir d’avoir participé à la course « Courir Ensemble Handicap International » (5 km).

 

-2-

Un 5 km trop super et cœur joyeux !!!

 

 

Cela n’a rien à voir avec la course à pied, mais je trouve cette prière très sympa en visitant la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg :

 

« Je ne sais pas prier,

Je ne sais que dire,

Je n'ai pas beaucoup de temps,    

... Alors ? »

 

Ayant allumé une bougie en offrande à Dieu, je me suis mis à demander de manière naturelle pendant ces 5 km « Courir Ensemble Handicap International » la chose suivante en imaginant la joie que j’aurais si j’arrive à atteindre mon but dans cette recherche du Bonheur où j’aurais la tête dans les étoiles:

 

« Seigneur, aide-moi à terminer dans les 3 premiers, s’il te plaît. C’est vrai que je ne sais pas courir, mais je mets tout mon cœur par solidarité pour les personnes handicapées… !»

 

Comme par hasard, j’ai juste demandé de terminer dans le haut du classement. Il m’arrive bien de demander des cadeaux au Père Noël même s’il fait semblant de ne pas comprendre...Et pourquoi pas réclamer un miracle en exigeant toujours plus en gardant mon âme d’enfant?

 

 

Du km 1 au km 3 : C’est un peu trop calme et drôle le début !!!

 

Le temps était idéal pour courir. Autrement dit, il y avait un peu de soleil et de nuage. Je me sentais bien de revenir dans le Bois de Boulogne après cette longue absence remontant à mai 2007. Faut dire aussi que je trouve loin ce bois par rapport au bois de Vincennes.

 

Après avoir salué le club Athletic Cœur de Fond et récupéré mon dossard vers 9h10, je suis allé près du vestiaire pour me déshabiller afin de me transformer en « Super Coureur avec ma formule magique ».

 

Souriant et ayant l’esprit ailleurs, deux athlètes viennent me rencontrer en me disant :

-         Tu as l’air d’être très fort.

-         Non non, Vous vous trompez les gars.

-         Tu vas faire le 10 km ?

-         C’est trop 10 km pour moi. Je vais juste essayer de faire le 5 km par solidarité, surtout que je ne suis même pas certain de finir.

 

Quand ils ont vu que j’étais en train de mettre le maillot du club, ils m’ont dit :

-         Tu as un corps d’athlète.

-         Merci les gars. Mais bon, cela ne fait pas de moi un bon coureur.

 

Pas d’hypocrisie entre nous. Par définition, la course est un sport qui fait le culte du corps. Tant mieux si on me lance des fleurs sur mon physique parce que cela fait aussi partie du spectacle.

 

Avant le départ vers 9h25, j’ai couru comme un fou pour rattraper mes 2 entraîneurs qui ne m’entendaient pas alors que j’avais crié très fort leur prénom :

« Dominique ! Jean-Jacques ! »

 

J’avais juste le temps de leur laisser la caméra avant de faire un sprint pour un départ imminent. Toujours aussi fort pour l’improvisation de dernières minutes !!! ;-)

 

J’avais tout même rassuré mes 2 entraîneurs en leur disant :

« Je cours par solidarité pour les personnes handicapées et je vais être cool sur ces 5 km pour ne pas me blesser ».

 

A 9h 30, j’ai pris le départ de manière totalement improvisée et sans aucun objectif.

 

Je devais sans doute être à plus de 18 km/h. C’était très surprenant, mais nous étions que 2 à courir devant sans forcer. N’ayant pas mon GPS pour m’indiquer la vitesse ou le temps, je ne me suis pas fatigué.

 

Au moment de faire demi-tour vers le 2,5 km, j’ai bien aimé cette partie où j’avais enfin réalisé que je pouvais terminer dans les 3 premiers. Cela était devenu une certitude avec la petite descente bien sympa où j’ai fait une petite accélération pour courir sans être dérangé par les autres.

 

Je ne sais pas si c’est très sportif ou pas, mais j’ai dit a celui qui m’accompagnait depuis le début :

 

« Ne t’occupes pas de moi parce que je cours sans repère ! Prend le relais devant et trace ta route parce que je vais aller cool. »

 

 

Du km 3 au km 4

 

J’ai beaucoup ralenti à 15-16 km/h, mais je savais que j’avais su creuser l’écart en pensant que personne derrière ne serait capable d’accélérer pour modifier le classement. Par expérience, je sais que si on court vraiment à son allure dès le début parce que cela reste une compétition, la vitesse diminue considérablement avec le temps parce que nous avons des limites.

 

Du km 4 à l’arrivée

 

Vers le 4ème km, le futur 1er et 2ème sur le 10 km me diront :

« Relâche tes bras. Tu es trop crispé au niveau des épaules…Accroche-toi. »

 

C’est là aussi que je pensais à mes 2 entraîneurs Jean-Jacques et Dominique qui me disent toujours quand la concentration baisse :

 

« Ronald, tes bras ! »

 

Dès que j’ai de nouveau repensé à la position des bras, j’ai retrouvé l’aisance respiratoire et j’ai pris le temps d’apprécier ce dernier km. C’est clair que je n’ai pas couru après le chrono, mais juste pour être sur le podium en faisant le boulot comme on dit.

 

Vers 500 m avant l’arrivée, je verrai mon très cher Jean-Marc qui sera lui-même étonné de me voir en me demandant :

 

-         Mais, c’est Ronald ! Tu t’échauffes pour le 10 km ?

-         Non non, je fais le 5km. Répondis-je avec le sourire même si j’avais déjà oublié que c’était une course.

-         C’est super alors…

 

J’étais donc très content de voir Jean-Marc !!! Un vrai plaisir d’avoir pu discuter avec lui et cela reste mon meilleur moment pendant ce 5 km.

 

-3-

Le Bonheur au bout des pieds en atteignant le Nirvana !!!

 

 

Il est certain que le fait de savoir que tu vas terminer dans les 3 premiers procure une joie indescriptible. Sur le plan psychologique, c’est formidable et tu es totalement euphorique comme si tu as atteint le Nirvana avec l’envie de crier :

 

« Tout le monde est beau, intelligent, merveilleux… »

 

Bien sûr, je suis sur une autre planète à Ronald Tintin Land et je pense que la vie est merveilleuse…

 

Je préfère penser qu’il existe encore des êtres humains comme moi qui savent rester naturels et qu’ils ne font pas les choses juste pour avoir une bonne image.

 

Moi, cela ne m’intéresse pas de devenir un champion et je veux juste pouvoir courir librement par solidarité, pour l’aventure et surtout écrire…Je me concentre donc sur mes priorités en me disant :

« I AM WHAT I AM »

“I AM BORN TO BE MYSELF”

 

Autrement dit en français :

“Je suis ce que je suis”

« Je suis né pour être moi-même ! »

 

En courant, j’ai aussi la formidable opportunité de mettre mes compétences au service de la bonne cause parce que j’aime la course à pied solidaire.

 

Comme cela reste aussi du sport, je m’applique aussi comme si c’était un travail pour fournir un minimum de résultat le temps de la course avant d’aller rencontrer du monde :-) Oui, il y a un temps pour rire et un temps pour être un peu sérieux, mais pas trop non plus parce que courir reste un pur divertissement pour moi !!!

 

 

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Résultat « COURIR Ensemble Handicap International 5 km » en chiffres !!!

 

 

Classement Catégorie SH : 1ER / 40

Classement général : 2 /243

Temps : 17’38’’

(Soit une vitesse moyenne de 17,013 km/h)

 

http://www.topchrono.biz/course.php?idc=5375&cr=5km&an=2011&cr_nom=Courir Ensemble Handicap International

 

 

Ne courant pas après le chrono, je suis juste content d’avoir défendu le maillot du club Athletic Cœur de Fond et surtout courir par solidarité pour les personnes handicapées.

 

 

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Remerciements

 

 

Je tiens à remercier l’organisateur de la course « Courir Ensemble Handicap International », les bénévoles et les concurrent(e) s pour cette très belle course dans une ambiance super. Que c’était une très belle édition, ce dimanche 15 mai 2011 !

 

Je veux aussi remercier les entraîneurs Dominique et Jean-Jacques de mon club Athletic Cœur de Fond.

 

Par ailleurs, je remercie également toutes les personnes qui m’encouragent parce que la liste est longue... J’essaye de courir bien pour vous annoncer de « bons résultats ». Merci pour votre enthousiasme et vos encouragements qui donnent envie de viser toujours plus haut ;-)

 

 

-6- 

Ma vision de la course à pied

 

Ne courant pas du tout pour avoir une bonne image parce que je n’ai rien à me prouver, courir est un moyen pour moi de montrer ma solidarité envers des associations qui luttent pour faire bouger les choses…

 

Oui, j’ai une vision à la fois spectaculaire et solidaire de la course à pied. C’est la raison pour laquelle j’avais envie de participer à la course Courir Ensemble Handicap International.

 

 

Paris City va bien ;-)

 

 

Ainsi continuent les Aventures de Ronald Tintin